Elles sont un bol d’air et un bol de cidre. Elles vous prennent par la main et vous font visiter les grottes, vous poussent dans la mer, vous précipitent du haut des falaises.

En pénétrant dans ces rêveries d’un promeneur solitaire de notre temps, vous vous passionnerez pour les vieilles pierres, l’architecture et l’histoire de La Hague. C’est que, sans y prendre garde, vous vous retrouverez, juché au sommet d’une falaise, assis devant un point de vue unique dont vous ne pourrez plus détacher votre regard avant la tombée de la nuit.

L’auteur est assez farfelu pour s’imaginer que son livre peut faire office de guide. C’est un leurre, méfiance. Quand il vous précise avec mille circonvolutions la direction à prendre, n’allez pas croire que vous parviendrez à destination. C’est tout l’intérêt, tout le charme de cet auteur.

Ses « Elucubrations Hagardes » sont réelles, elles vous perdent dans la nature, elles organisent savamment votre incapacité à vous y retrouver.

C’est sa manière de vous faire oublier la sinistre attestation de déplacement obligatoire.